Le 8 mars marque la journée des diététiciens. C’est l’occasion pour l’Association Saint-André de mettre en avant les diététiciennes de l’établissement à travers une interview.
Interview avec les diététiciennes de l’ASA : Agnès et Lola
Pouvez-vous vous présenter ?
Je m’appelle Agnès, je travaille depuis maintenant plusieurs décennies en milieu hospitalier et je suis arrivée à l’ASA en 2005.
Je m’appelle Lola, je travaille à l’ASA depuis 2020 où j’ai fait mes débuts en tant que diététicienne.
En quoi consiste le métier de diététicien ?
Le diététicien est un spécialiste de l’alimentation-santé, il a un rôle d’information et de prévention en matière d’hygiène alimentaire.
Il intervient auprès de tout type de public que ce soit en milieu scolaire pour l’élaboration de menus équilibrés adaptés aux besoins des enfants et des adolescents, pour des actions de prévention en santé publique ou pour prévenir la dénutrition chez les personnes âgées.
Il excerce également en libéral, dans des réseaux de santé ou en milieu hospitalier auprès de patients porteurs d’une maladie chronique qui sont amenés pour leur santé à adapter leur alimentation.
Quelles sont les particularités ou spécificités liées à la dialyse/aux maladies rénales ?
Il y en a beaucoup !!!
Réduire les apports en sel et en protéines dans son alimentation favorise un meilleur contrôle de la pression artérielle et permet de diminuer le travail des reins. Ces mesures de prévention permettent de ralentir la progression de la maladie et de retarder la mise en dialyse.
Quand les reins ne fonctionnent plus, les patients sont alors traités par dialyse et la plupart d’entres eux n’urinent plus beaucoup. Il leur faut alors surveiller de près leurs boissons et leurs apports en sel pour limiter la rétention d’eau.
Il peut y avoir également des perturbations au niveau du bilan sanguin avec une augmentation du taux de potassium et de phosphore ce qui demande une prise en charge diététique personnalisée.
La dénutrition est également fréquente en dialyse, la diététicienne veille au maintien d’un bon état nutritionnel avec des apports en calories et en protéines suffisants.
Quel aspect de votre métier préférez-vous ?
Sans hésiter ce que nous préférons dans notre métier c’est la rencontre avec le patient et la relation de confiance qu’on établit avec lui.
Prendre en compte ses besoins spécifiques, ses attentes, ses croyances, ses difficultés, ses ressources, son entourage pour l’accompagner vers une adhésion à des changements, des adaptations.
Cela demande du temps, de l’écoute, de l’empathie. Voir un patient s’approprier des connaissances, les mettre en pratique tout en gardant le plaisir de manger est une grande satisfaction.
